[Articles] La place des référentiels théoriques dans l’action.

Cette réflexion émane d’un des axes d’une recherche que nous venons de terminer. Le thème de celle-ci était centré sur les pratiques significatives en animation socioculturelle, en Suisse romande et au Liban. Depuis plusieurs années, nous avons mis en place des échanges avec des collègues libanaises de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth et les similitudes repérées entre nos deux pays, quant à la formation des animateurs et animatrices socioculturelles et aux terrains dans lesquels s’insèrent leurs pratiques, nous ont incitées à les analyser à partir d’espaces culturels différenciés et à dégager les transversalités et les spécificités dans nos pratiques respectives. L’évolution des métiers du travail social, et particulièrement l’arrivée de formations à plusieurs niveaux demande à redéfinir les degrés de qualification. C’est dans ce contexte que nous avons souhaité montrer la richesse de l’activité analysée pour tenter d’en repérer la complexité. La méthodologie de recherche que nous avons choisie est celle de l’autoconfrontation croisée, issue du champ de l’analyse de l’activité, qui consiste à analyser les pratiques de manière conjointe entre professionnels et chercheurs. Nous présentons cette méthodologie avant d’aborder la thématique principale de cet article.

Author(s): Claudia della Croce, Joëlle Libois

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