In der Präambel der Schweizer Verfassung wird die Wohlfahrt des gesamten Volkes, ein universaler Gedanke aller Demokratien, als konstitutive Grundlage des Staates ins Zentrum gesetzt. Aktuell wird ihr gesellschaftlicher Auftrag jedoch durch dominierende Argumentationsfiguren in Frage gestellt. Die Art und Weise, wie über «Missbrauch» sozialer Dienstleistungen, über nicht kooperierende Sozialhilfeempfänger/innen, über Jugendgewalt, schwierige Kinder und Jugendliche oder über nicht integrationswillige Ausländer/innen, die in Parallelgesellschaften leben, geredet wird, stellen die in der Präambel der Schweizer Verfassung verankerten Grundwerte gesellschaftlicher Wohlfahrt in Frage. Denn die Lösungen, die als Teil dieser Argumentationsfiguren angeboten werden, wie Abschieben, Verwahren, Ausgrenzen, Disziplinieren, Verschärfung des Rechts, Kürzung der Leistungen, haben nicht mehr das Wohl der Schwachen im Auge.
Dans le préambule de la Constitution fédérale, le bien-être du peuple tout entier (une préoccupation universelle de toute démocratie) est central et considéré comme un élément constitutif de l’Etat. Actuellement, son mandat social est remis en question par certaines figures dominantes ou influentes. La manière dont certains parlent d’«abus» dans les prestations sociales, de bénéficiaires de l’aide sociale réticents à coopérer, de violence des jeunes, d’enfants et de jeunes difficiles ou d’étrangères et étrangers qui vivraient dans des sociétés parallèles, met en question les valeurs fondamentales relatives au bien-être social telles qu’inscrites dans le préambule de la Constitution fédérale. Car les solutions proposées dans ces argumentations, comme expulser, interner, exclure, discipliner, durcir la législation, réduire les prestations, perdent de vue le bien-être du plus faible.
Author(s): SGSA/SSTS
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