Jean-Pierre Tabin, Monika Piecek, Isabelle Probst et Céline Perrin
Dans le domaine de l’assurance invalidité (AI), les politiques reposent sur un discours étatique qui définit ce qu’est le bien commun. Elles sont mises en œuvre par des travailleuses et travailleurs sociaux qui utilisent différentes technologies pour que les destinataires y adhèrent. Mais les destinataires, parce que relevant d’une catégorie jugée inférieure en raison du rapport social fondé sur les capacités (capacitisme), ne sont pas reconnu·es comme sujets ayant autorité à comprendre, à raisonner et à penser leur avenir de manière autonome. C’est une exclusion épistémique qui nourrit un sentiment d’injustice.
Mots-clés: Capacitisme; invalidité; politique sociale; injustice épistémique
Dans le domaine de l’assurance invalidité (AI), les politiques reposent sur un discours étatique qui définit ce qu’est le bien commun. Elles sont mises en œuvre par des travailleuses et travailleurs sociaux qui utilisent différentes technologies pour que les destinataires y adhèrent. Mais les destinataires, parce que relevant d’une catégorie jugée inférieure en raison du rapport social fondé sur les capacités (capacitisme), ne sont pas reconnu·es comme sujets ayant autorité à comprendre, à raisonner et à penser leur avenir de manière autonome. C’est une exclusion épistémique qui nourrit un sentiment d’injustice.
Mots-clés: Capacitisme; invalidité; politique sociale; injustice épistémique